Composition de la salle
ECRAN ORAY BLANC MAT
Ecran de marque Oray, installé dans un carter métallique, il se fixe au plafond. Un anneau à sa base permet de descendre la toile à la bonne hauteur.
C'est un modèle très courant de type 2000, d'une qualité moyenne.
Le choix de l'écran est important puisqu'il contribue à la qualité de l'image projetée. Il y a deux sortes d'écrans réfléchissants, les écrans à surface lisse ou à surface multicellulaire. Ceux-ci se composent d'une multitude de microcellules concaves réfléchissantes pour diffuser la lumière selon un angle large. Sous réserve de maintenir une bonne obscurité dans la salle, les couleurs et les contrastes sont parfaitement restitués.
Il existe aussi des écrans nacrés ou métallises pour augmenter la luminosité et pouvoir regarder un film à la lumière ambiante, mais ils ont l'inconvénient de privilégier la luminosité dans l'axe.
Dans la mesure du possible il est préférable d'assurer la projection dans l'obscurité et utiliser un écran blanc mat.
CAISSON DE BASSES MAC FARLOW 5W-40A-1
Après avoir assisté à une démonstration par des vendeurs massacreurs, j'ai tout de suite pensé que ce caisson était une abomination. En effet, les démonstrations se font toujours avec des films de bandits qui posent des explosifs toutes les cinq minutes du film. Le vendeur voulant vous impressionner, pousse le caisson à vous faire exploser les rotules des genoux. Expérience concluante pour être dégoûté du caisson de basses.
Malgré ces expériences malheureuses j'ai persévéré dans l'idée qu'un caisson pouvait conforter l'ambiance sonore d'un film. Maintenant j'en suis persuadé, ce caisson est sans doute l'élément le plus important du système de reproduction sonore en Home Cinéma. Pour s'en persuader il suffit d'écouter la bande son d'un excellent film, "Le masque de Zorro", par exemple, et de se repasser le film en coupant l'alimentation du caisson de basses pour s'apercevoir de cet indispensable élément.
ENCEINTES MAC FARLOW 120 W
Ces cinq enceintes sont identiques pour un meilleur équilibre sonore. Sans être extraordinaires, leur rendement est honorable.
L'équilibrage a posé quelques problèmes. Durant plus d'un mois, par petites touches successives nous avons essayé d'améliorer la mise au point sans y parvenir vraiment. L'ampli Sherwood dispose comme la plupart des amplis audio-vidéo, d'un séquenceur de bruit rose qui distribue à tour de rôle la modulation sur chaque enceinte. Ce réglage de l'ampli étant fait au mieux, les films ne parvenaient pas à créer l'environnement sonore idéal.
La solution a été d'utiliser un disque DVD de démo fournissant lui-même le bruit rose séquentiel. En se plaçant au milieu de la salle de projection, muni d'un sonomètre, il a été facile de régler séparément les cinq canaux de l'ampli. Les réglages qui en résultaient se
sont trouvés très différents des précédents.
Pourquoi une telle différence ?
D'où provient le défaut ?
Le lecteur DVD ou l'ampli ? ou les deux ?
Moralité : Les réglages doivent se faire en bout de chaîne, c'est à dire en fonction de la puissance restituée par l'enceinte. De nombreux facteurs peuvent entrer en ligne de compte ; longueurs des câbles, pertes dues à l'oxydation des contacts des prises, filtres, haut-parleur, etc…
Le sonomètre permet de régler avec précision le niveau de chaque enceinte.
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