FISTON production

Le projecteur Super 8

Beaulieu 708 EL Stéréo " Capstan drive "

 

On peut tomber amoureux d’un projecteur comme on tombe amoureux d’une jolie femme. Pour moi le coup de foudre a eu lieu il y a quelques années lorsqu’il s’est agit de chercher un bon projecteur Super 8 pour réaliser mes transferts de films. Celui qui a fait battre mon cœur se nomme Beaulieu 708 EL, mais je dois avouer une première union il y a fort longtemps avec un T520 Bauer duoplay, cousin du fameux T600 Bauer Stéréo.

Mes souvenirs du Bauer T520 sont lointains mais je garde de notre vie commune une certaine tendresse.

Aujourd’hui je vis maritalement avec le Beaulieu, et comme dans tous les couples c’est avec le temps que l’on découvre les petites manies et défauts de son conjoint.

 

Les différentes versions du 708 EL :

Il est difficile de recenser toutes les versions sorties de l’usine de Romenrentin. Les versions se sont succédées sans grand tapage. C’est en 1978 que Marcel Beaulieu a donné naissance au plus sexy des projecteurs, il était d’abord proposé en version mono avec obturateur fixe 3 pales. Au fur et à mesure de la fabrication certaines caractéristiques ont été modifiées. Plus tard, au début des années 80 ce fringant projecteur s’est vu offrir une seconde piste, puis un obturateur variable (bi-pales et tri-pales), et naturellement la stéréo. C’est ce modèle qui est décrit dans ces lignes et qui figure dans les illustrations. Comme cela ne suffisait pas, il fallait un modèle pour projection en grande salle, alors Beaulieu l’a fait. Celui-ci portait la référence 708 EL HPI (hight power lamp). Il était équipé d’une lampe de 250 W Osram qui autorisait les projections pour de grandes salles à une distance de 15 à 20 mètres pour un écran de 5 à 6 mètres de base.

Enfin en 1993, une nouvelle version appelée " Studio ", équipée d’une nouvelle griffe, de nouveaux vumètres à leds et de portes-bobines métalliques à verrous. En somme rien de bouleversant.

 

 

 

 

Je ne peux pas donner mon avis sur ce projecteur en configuration de projection en salle car je n’utilise le 708 EL Stéréo " Capstan drive " que pour effectuer du transfert télécinéma. C’est dans ces conditions seulement que je peux mettre mon grain de sel.

Lorsqu’on achète un projecteur, il faut en premier lieu estimer son degré d’usure. Un 708 fatigué peut donner une image insupportable. La meilleure façon de le vérifier est de projeter un film que l’on connaît bien. Un appareil bruyant dont l’image manque de fixité indique souvent un projecteur ayant atteint le troisième âge.

Sur le 708, l’usure de la sérigraphie par les manipulations successives indique qu’il a été copieusement utilisé.

 

A la première approche de ce magnifique projecteur de fabrication bien française, on est tout de même un peu intrigué par les indications sérigraphiées du carter et du tableau de commande ; Capstan drive, compatibility, hight, low, speed, trick, record, treble, et j’en passe. Pourquoi ces noms barbarres ? Est ce nécessaire d’avoir recours à l’anglais pour faire sérieux ?

Une constatation s’impose, aucune version du 708 ne propose la lecture du son optique, seul le magnétique pistes couchées est possible. J’imagine le désappointement des collectionneurs possédant des copies avec piste optique. Pour ma part je n’utilise que les pistes magnétiques, puisque ce projecteur est destiné à un banc de transfert des films amateurs.

Il y a deux choses que je ne supporte pas dans la vie, c’est le riz au lait et le chargement automatique des projecteurs. Ce dernier est réservé aux paresseux, je me sens privé du plaisir d’utiliser mes petits doigts pour ouvrir et fermer les presseurs de débiteurs, de former moi-même les boucles supérieure et inférieure, et surtout entendre le bruit voluptueux du porte-objectif se refermant.

Le Beaulieu offre donc le chargement automatique, en principe sans problème si l’amorce est en bon état. Je dis en principe car si le sélecteur de vitesse est en position 24 images/sec., il y a de forts risques de bourrage et de transformation de l’amorce en accordéon. Pour être certain d’un bon chargement, il est prudent de placer le sélecteur de vitesse sur la position 18 images/sec. pour le replacer sur 24 si le film à projeter est en 24 images/sec. Ne pas oublier de tailler l’extrémité de l’amorce avec la cisaille prévue à cet effet, obligation de poinçonner sont ticket pour permettre un chargement correct du film.

Si l’on souhaite charger ou décharger un film en milieu de bobine, il est toutefois possible d’effectuer cette opération, mais il faut prendre autant de précautions qu’avec une jeune mariée le soir de ses noces, patience et délicatesse. Certaines pièces sont à dégager alors que d’autres sont à démonter. Par exemple une vis moletée permet la dépose du guide de direction à la sortie du débiteur inférieur. Il est possible de dégager ensuite le film au niveau du galet palpeur de boucle et du cabestan, en tournant le commutateur général au premier cran. Bien entendu le projecteur étant hors tension. Avouez que cette manip est une pure folie.

 

 

La ventilation est très efficace. Beaulieu a bien fait les choses.

 

 

Le zoom d’origine est d’excellente qualité, sa grande ouverture améliore la luminosité de l’image. Son réglage par vis micrométrique permet une grande précision de la mise au point.

L’objectif choisi par Beaulieu pour le 708 EL et un Schneider Xenovaron f 1,1 11-30mm traité multicouche. Il est interchangeable sans modification avec tous les autres objectifs de projecteur utilisant une monture de 32,5 mm de diamètre.

 

 

 

La lampe de projection est halogène, alimentée normalement à15 volts avec une puissance de 150 watts et miroir dichroïque intégré. Le miroir a la particularité d’absorber une partie de la chaleur émise par le filament, et envoie vers le film la lumière accompagnée d’une température atténuée.

 

Une position de commutateur propose de réduire la puissance de la lampe de 10%, ce qui multiplie paraît il la durée de vie de celle-ci, par cinq. Elle est alimentée dans ce cas à 12 volts.

Petite astuce, pour avoir sous la main une lampe de rechange, Beaulieu a eu l’excellente idée de ménager un emplacement pour en stocker une en cas de besoin. Pour dénicher cette planque, ouvrir le capot porte lampe, la lampe se trouve au fond à gauche de ce compartiment.

 

 

 

 

Le film est entraîné par deux griffes. Certains projecteurs n’en ont qu’une, malheur à eux car c’est souvent la cause d’une résorption de boucle et d’une stabilité aléatoire.

 

Beaulieu a préféré installer une double griffe, au lieu d'une griffe simple qui entraîne le film perforation par perforation. La griffe double prend 2 perforations à la fois. Si une perforation est abîmée, la suivante permet de garder la fixité de l'image. Ce système est inspiré des projecteurs professionnels à griffes.

 

 

 

Autre avantage de taille sur le Beaulieu, le presseur de couloir est dans le bon sens. Il presse le film de la lanterne vers l’objectif, de sorte que l’émulsion reste toujours à la même distance de l’objectif, contrairement à ce qui se fait la plupart du temps.

 

 

 

Il faut se méfier des bruits de couloir dit on, c’est vrai quand on pense à la sarabande provoquée par les collures épaisses au scotch ou à la colle. En général c’est un flou assuré au passage du changement de plan, mais on limite fortement le flou si le presseur se trouve côté support.

La qualité d’usinage du couloir a aussi son importance, l’acier est traité et on trouve de chaque côté du couloir un presseur qui maintien le film bien en place pour éviter un flottement horizontal de l’image.

Le recadrage du film se fait par déplacement du porte-objectif dans son entier.

La capacité de ses bobines est de 700 mètres, soit 1 heure 54 minutes pour un film tourné à 24 images/sec. De quoi projeter un long métrage sans avoir à recharger l’appareil.

Comme je le précisais au début, ce n’est pas sur le Beaulieu que j’ai postsynchronisé mes films, mais sur le Bauer T520 duoplay. Ces deux projecteurs ont la même bande passante en enregistrement/lecture, soit :

Ils permettent toutes les acrobaties de mixage. Mais seul le Beaulieu possède une tête monitoring placée après la tête d’enregistrement ce qui permet de contrôler ce qui vient d’être enregistré, C’est bien pratique mais un peu déroutant à cause du décalage de synchro.

Le taux de pleurage du Beaulieu est assez exceptionnel puisqu’il n’est que de 0,25%. Ce résultat est obtenu grâce à un moteur supplémentaire réservé au son. Régulé avec le premier moteur, le moteur son entraîne avec précision le film devant les têtes magnétiques pour lui donner très rapidement sa vitesse de croisière. Dès la mise sous tension du projecteur, ce moteur se met à tourner.

 

 

Contrairement à ce que je supposais au départ, la qualité d’écoute est identique sur la piste principale comme sur la piste de compensation. Du moins c’est ce que me dit mon oreille.

 

Le carter du Beaulieu renferme un ampli costaud de 2 x 18 Watts efficaces, même très efficaces sous 4 ohms, avec en prime un contrôle séparé des graves et des aigus ( à 100 Hz ou 10.000 Hz : +12 db à – 16 dB ).

Deux petits Haut-parleurs sont intégrés au coffret, mais pour une utilisation en salle de projection il est indispensable de placer une enceinte de chaque côté de l’écran.

Les petits haut-parleurs ne délivrent qu’une puissance de 6 Watts maxi.

 

 

Un petit studio dans un Beaulieu ?

C’est un peu exagéré mais il faut convenir que les possibilités de mixages sont nombreuses.

Il permet d’enregistrer et de lire les 2 pistes du film magnétique :

 

En postsynchronisation la manip la plus importante est la copie de la piste principale sur la piste de compensation. Cela constitue une sécurité si une manœuvre maladroite survient sur la piste principale, on aura alors recours au report de sécurité enregistré sur la piste de compensation.

La lecture monitoring a aussi son importance, elle permet de contrôler au casque l’enregistrement que l’on est en train d’effectuer, mais avec un léger retard temporel. L’avantage de ce contrôle monitoring, est de juger efficacement du mixage des sources et de pouvoir rectifier éventuellement les niveaux bruitage, musique et commentaires.

A noter que cette brave petite tête monitoring peut contrôler la piste sur laquelle vous enregistrez si le commutateur est positionné sur " normal ", ou bien sur la piste opposée à celle que vous enregistrez, avec ce même commutateur en position " inverse ".

Le niveau d’enregistrement peut se faire en manuel ou en automatique, comme chacun sait, il est préférable d’y mettre les mains, donc de travailler en manuel en suivant le bon niveau.

 

 

L’enregistrement automatique coupe tout ce qui dépasse, c’est de loin la plus mauvaise méthode. De même pour le fondu automatique, rien de tel que de sentir le fondu arriver et de shunter manuellement.

 

 

Naturellement pour pouvoir jongler avec tous les sons, le Beaulieu est équipé de plusieurs entrées et sorties :

 

 

Cela dit dans les années 80, cet équipement permettait une postsynchronisation sérieuse, mais un peu approximative. Aujourd’hui avec le montage virtuel la postsynchronisation est devenue chirurgicale.

Cependant à l’époque du Beaulieu et du Twist, on pouvait faire mieux en précision. Témoin le T520 ou le T600 de Bauer, c’est deux modèles étaient équipés d’un compteur électronique d’images avec indication digitale à chiffres lumineux. Le fait que ce compteur soit électronique, il autorisait une précision de commutation à l’image près. Exemple : pour faire une insertion sonore précise sur une des pistes, il suffisait de repérer l’image sur laquelle devait commencer l’insertion, de mettre le compteur à zéro et de remonter le film de quelques mètres, puis de le lancer en marche avant. Au passage du zéro compteur, le Bauer commute automatiquement et procède à l’insertion sonore avec la plus grande précision.

C’était un vrai plaisir de postsynchroniser avec ce projecteur, la seule chose qui lui manquait, c’est une petite tête de monitoring.

Il faut également parler d’un raffinement particulier sur le Bauer, le démarrage programmé par le compteur d’une table de lecture ou d’un magnétophone. C’est à dire qu’au passage du zéro compteur le magnétophone démarre automatiquement à l’image près. Ce dispositif n’existe pas sur le Beaulieu et c’est bien dommage.

Le projecteur Beaulieu dispose lui aussi d’un compteur mais celui-ci est mécanique, 1 digit correspond à 4,8 images de film. Un vrai casse tête ! Ce compteur sert tout juste à repérer une séquence.

Pour enregistrer un son en surimpression sur une piste, relier d’abord une source extérieure (tourne-disque ou magnétophone par exemple), et régler le régulateur de trucage (trick) pour permettre de faire une surimpression sur la piste existante. Au moment voulu vous insérez le nouveau son en plaçant le régulateur de trucage à l’intensité désirée, effaçant plus ou moins le son original. Pour ma part je préfère utiliser une petite mixette extérieure avec laquelle je contrôle plus efficacement les niveaux grâce au vumètre et au casque, la sortie ligne de ce mélangeur relié à l’entrée ligne du projecteur Beaulieu. J’évite ainsi l’utilisation du régulateur de trucage (trick) du projecteur.

A défaut de commutation électronique, le Beaulieu propose le fondu sonore automatique. Au démarrage ou à l’arrêt d’une séquence sonore, la monté ou la descente du niveau sonore peut être instantanée ou avec un fondu d’environ 3 secondes. Ce choix se fait par un commutateur.

 

Si le mixage n’est pas trop compliqué et ne nécessite pas beaucoup d’arrêts, de retours arrière, de redémarrages, etc…le film ne risque pas grand chose. Par contre s’il nécessite beaucoup de manœuvres et qu’en plus il est bourré de collures …le pauvre prend des risques énormes.

Mais tout ça c’est de l’histoire ancienne puisque aujourd’hui on a tellement mieux pour la postsynchronisation, qu’il n’est plus question de mixer sur le projecteur. La partie "enregistreur" du projecteur ne sert plus qu’à recevoir le transfert mixé sur la piste magnétique du film.

 

 

Enfin, si vous désirez commenter un film muet ou intervenir en direct pendant la projection d’un film, ou encore pousser la chansonnette devant votre public, il suffit de brancher un micro sur la prise correspondante, placer le commutateur sur " public address " et régler le niveau micro. Le son sera dirigé vers les haut-parleurs du projecteur.

 

Ajustement de la vitesse :

Ce projecteur fonctionne à 18 ou 24 images/seconde, marche avant ou arrière. Pour fignoler on peut faire varier manuellement la vitesse de +2 ou -2 images/sec.

Le transfert des films en vidéo :

Le projecteur Beaulieu 708 EL " Capstan drive " convient parfaitement pour le transfert des films Super 8 en vidéo puisqu’il est équipé d’un obturateur réglable 2 ou 3 pales. A la condition toutefois d’accepter que les films tournés à 18 images/seconde soient transférés à 16,66 images/seconde et que les films tournés à 24 images/seconde le soient à 25 images/seconde.

C’est dans ces conditions que l’on peut transférer ses films en vidéo sur n’importe quel camescope.

Pour un transfert à 16,66 images/seconde, utilisez l’obturateur à 3 pales, pour un transfert à 25 images/seconde choisir l’obturateur 2 pales.

Les plus exigeants opteront pour le procédé ClearScan des camescopes Canon, XL1s, XL2, et XM2. Dans ce cas seulement on utilisera exclusivement l’obturateur 3 pales car ClearScan n’accepte la fréquence qu’à partir de 52 Hz.

L’avantage du ClearScan, c’est que le film est transféré en respectant scrupuleusement la vitesse originale de prises de vues du film.

Petit détail complémentaire, l’utilisation de l’obturateur 2 pales assure un gain de lumière en projection, d’environ 16%.

Rembobinage rapide (si l’on veut !) :

Pour les petites bobines c’est le TGV, mais pour les bobines de 700 mètres c’est plutôt le tortillard de banlieue. Je ne sais pas si tous les Beaulieu s’assoupissent en milieu de bobine, mais le mien n’a pas la pêche, même en passant le rembobinage en surmultiplié. Je dois lui donner un coup de main sinon il cale, le bougre !

En principe un bouton qui est en fait le premier galet après la bobine débitrice, a pour fonction

d’éliminer certaines frictions, ce qui permet au moteur de réserver toute sa puissance au rembobinage. Si on ne connaît pas cette astuce on ne peut pas s’imaginer que ce galet peut se tirer vers soi pour enclencher la surmultiplié.

Autre astuce pour améliorer la vitesse de rembobinage, passer en 24 images/seconde, ou mieux 26 images/seconde. Ce sera toujours du temps de gagné.

La lampe de projection :

Le modèle de base est équipé d’une lampe de 15 volts 150 Watts, une version 708 EL HPI (hight power lamp) plus musclée et plutôt réservée aux grandes salles de projection.

La lampe est bien centrée d’origine, néanmoins l’utilisateur peut modifier son centrage à son gré à l’aide de 2 vis. Pourtant si le centrage de la lampe est parfait, il n’en reste pas moins un effet de vignettage. Malgré tous les efforts, pas moyen d’obtenir une lumière parfaitement homogène sur toute la surface de l’écran, il y a toujours un point chaud au centre. Ca ne me console pas de me dire que c’est le cas de tous les projecteurs Super 8.

On peut se procurer facilement la lampe de projection pour un prix très raisonnable (13,50 euros TTC. Voici les références : Philips FocusLine, type 6423 FO-Culot GZ 6,35.

Une griffe porte-accessoire :

Le projecteur est équipé à l’avant d’une griffe porte-accessoire. Elle a été prévue pour recevoir un support pour objectif ISCORAMA destiné à la projection en cinémascope.

En dehors de cette fonction spéciale, on peut toujours se demander à quoi elle peut être utile ?

Eh bien après une bonne migraine j’ai trouvé une autre utilisation possible. Je vous rappelle que je suis un adepte du transfert télécinéma et que j’utilise une caméra vidéo Canon XM2, or cette caméra comme toutes les caméras vidéo, est très susceptible en ce qui concerne l’excès de lumière. La projection de la lumière en l’absence de film est très violente et ne convient pas du tout à ses 3 capteurs. Pour être certain de ne pas les brûler, j’intercale un filtre gris-neutre en dehors des enregistrements du télécinéma. Il faut juste retirer le filtre de la griffe au dernier moment.

 

Prise synchro :

La prise synchro se trouve au dos du projecteur, à proximité du fusible général. On obtient un contact par image, ce qui permet d’adapter un système de synchronisation externe pour piloter par exemple un magnétophone.

 

A défaut, si on est patient et méthodique on peut quand même faire un report son synchrone sans synchroniseur. Prévoir une longue amorce image et son et y poser des starts pour le calage des bandes. A 3 secondes de la première image, créer une image blanche ou une croix, et un bip 1000 Hz sur la bande son. Au report on doit voir la croix image en même temps que l’on entend le bip sonore.

Difficile d’entrer plus dans les détails car tout dépend du matériel utilisé.

Les incidents de fonctionnement.

Les incidents que l’on peut rencontrer sur le Beaulieu 708 EL sont souvent dus au mauvais état de la pellicule. Des perforations piquées ou éclatées font résorber la boucle inférieure. L’image se met à vibrer et la pellicule fait entendre un bruit anormal qui fait souffrir le film et le projectionniste.

Pour reformer la boucle résorbée, un petit bouton situé sous le porte objectif reforme la boucle par un mouvement dirigé vers l’arrière du projecteur, c’est à dire vers la lanterne.

Le même incident peut se produire lorsqu’une collure passe mal. Une collure mal faite, trop épaisse, décalée latéralement, ou dont le pas ne correspond pas, ou bien encore faite au scotch dont les bords dépassent du film, ou un scotch qui n’a pas été bien perforé, provoque le même genre d’incident. La boucle inférieure se résorbe et se récupère par la même opération que précédemment.

Petite astuce, si le film est muet et que le commutateur général se trouve sur la position " muet " (premier cran), on a intérêt à passer en position " sound " (deuxième cran), puis de rattraper la boucle par le bouton noir comme précédemment. Généralement la stabilité est meilleure en position " sound ".

Si cette manœuvre ne suffit pas, il reste à faire une brève marche arrière et de répéter l’opération.

Les pannes du Beaulieu 708 :

Cet appareil est tellement robuste que les pannes sont assez rares. Je n’ai pas rencontré de soucis particuliers concernant la mécanique, c’est du béton !

Le seul gros pépin de santé que j’ai eu à traiter concernait le moteur principal. Un jour lors d’un transfert j’ai entendu comme un cri de petite souris, puis la souris s’est calmée pour reprendre quelques minutes plus tard.

C’est après plusieurs jours que j’ai découvert que la souris n’était en fait que le moteur principal, ses crises étaient de plus en plus souvent au rendez-vous.

Je me suis mis en quête d’un nouveau moteur, que j’ai trouvé chez Wittner Kinotechnik que l’on peut contacter par internet sur le site allemand : http://www.wittner-kinotechnik.de/home.php

J’ai rédigé péniblement un message en anglais pour leur expliquer mon problème, quelques heures plus tard je recevais une réponse rédigée en bon français pour me dire qu’ils pouvaient m’expédier le moteur pour 190 euros.

   

Le remplacement du moteur s’est fait avec une grande facilité, le Beaulieu se démonte bien, il n’y a aucun piège particulier.

Depuis, la souris a disparu et n’est plus jamais revenue.

Côté électronique, rien de très spécial. A part peut être le remplacement des condensateurs chimiques de filtrage si l’on perçoit une petite ronflette dans les haut-parleurs, (valeurs des condensateurs chimiques de filtrage sur le Beaulieu : 2200 uF/63 volts et 4700 uF/63 volts.). Attention toutefois une ronflette peut provenir d’une mauvaise masse, ou des têtes magnétiques qui se sont magnétisées avec le temps. Un petit démagnétiseur fera parfaitement l’affaire.

On trouve tous les modèles de chimiques chez Conrad  http://www.conrad.fr

Lorsqu’on entrepose un projecteur durant plusieurs années, il ne faut pas trop s’étonner de découvrir quelques problèmes au moment de sa remise sous tension. L’électronique s’use même si on ne s’en sert pas, ce n’est pas comme la pile Wonder !

L’électronique, en particulier les condensateurs chimiques ont besoin d’être traversés par du courant pour garder leurs propriétés. En l’absence de courant durant plusieurs mois ils se dessèchent et ne peuvent plus jouer leur rôle.

Autre inconvénient du long stockage, les potentiomètres linéaires comme les rotatifs d’ailleurs, supportent mal l’inactivité. Leur piste se recouvre de poussières adhérentes et lorsqu’ils sont sollicités, provoquent des crachements insupportables dans les haut-parleurs du projecteur.

Le remède à cette calamité est d’injecter entre les lèvres du potentiomètre linéaire, un jet de bombe contact (F2 spécial contact KF), et de pratiquer quelques mouvements de va et vient du curseur, pour que l’incident disparaisse. (Ceux qui verraient quelque idée lubrique dans mes propos se tromperaient lourdement).

Enfin, une panne à signaler mais que l’on trouve également sur d’autres projecteurs, c’est le claquage d’une des diodes du pont de redressement. Cela à pour effet de faire sauter le fusible de l’appareil ou le disjoncteur du local dès la mise sous tension du projecteur. Si tel est le cas il ne faut pas bien longtemps pour découvrir qu’une des 4 diodes de redressement est en court-circuit. Le remplacement de celle-ci remet tout en ordre. A noter qu’il est préférable de remplacer l’ensemble des 4 diodes. Vous ne risquez pas de vous ruiner car une diode ne coûte que quelques centimes d’euro.

 

oooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooo

 

Presseur de film

Sur le projecteur Beaulieu, le presseur de film est inversé par rapport à la plupart des projecteurs. Celui-ci presse le film de manière que l'émulsion se trouve toujours pressé contre le couloir de projection, quelle que soit les différentes épaisseurs des films.

Il se peut que le presseur de film soit usé, déformé, ou que son ressort soit trop lâche.

On peut se procurer un presseur neuf, pour environ 120 euros à l'adresse suivante ;

http://www.wittner-kinotechnik.de/home.php

Son remplacement est simple, mais il est nécessaire de procéder avec méthode et délicatesse.

Ouvrir la lanterne et sortir la lampe de son logement.

Retirer le porte lampe :

 

Déposer le joint métallique.

 

Faire glisser vers soi, la cloison isolante.

 

On aperçoit la double griffe. Retirer délicatement les deux clips

 

On peut maintenant procéder au remplacement du presseur et remonter dans l'ordre inversa du démontage.

 

Ne pas oublier de centrer la lampe de projection en agissant sur ses deux vis de fixation.

 

ooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooo

 

Le couloir de projection :

 

Le couloir de projection se trouve fixé sur le porte objectif.

Pour assurer la fixité de l'image, le film est maintenu par deux guides, l'un fixe côté perfos, l'autre mobile de l'autre côté. Un ressort applique ce presseur sur le bord du film, de manière à ce que le film soit bien maintenu devant la fenêtre de projection.

Lorsque ce ressort s'est déplacé ou qu'il est cassé ou déformé, l'image a tendance à flotter devant la fenêtre.

 

 

Démontage du guide presseur :

Dévisser la molette de cadrage, puis l'extraire ainsi que le fourreau de l'axe.

A l'aide d'une clé 6 pans, retirer l'axe du porte objectif, dégager ensuite le porte objectif en maintenant le ressort.

Déposer délicatement le guide presseur en repérant bien la position du ressort.

Retirer ensuite le guide film, fixe.

Le couloir de projection est alors bien visible, si celui-ci est déformé ou usé, il est préférable de le remplacer. Le prix de cette pièce est d'environ 50 euros.

Remonter le porte objectif en procédant dans l'ordre inverse du démontage.

 

Test de stabilité de l'image :

A la projection on constate une instabilité verticale ou latérale de l'image, parfois les deux.

Quel est le coupable, la caméra, le projecteur ou le film ?

Il est parfois difficile de répondre.

Lorsque cela est possible, la meilleure solution est de supprimer ou élargir la fenêtre de projection, de manière à pouvoir projeter la perforation du film. Le projecteur Beaulieu 708 permet justement cette manip).

Eventuellement on peut utiliser un film test qui présente une perforation en plein centre de l'image.

Donc, en projetant la perforation sur l'écran, on juge de la fixité du projecteur. Si la perfo est parfaitement stable, il faut trouver la cause de l'instabilité de l'image, dans la caméra, ou éventuellement dans le tirage du film.

Si la perforation est instable, le projecteur a besoin d'un réglage ou du remplacement d'une pièce.

 

Pour retirer la fenêtre du projecteur Beaulieu, consultez plus haut le démontage du guide presseur, puis retirez la fenêtre.

 

La fenêtre de projection, retirée du porte objectif.

Il ne reste plus qu'à remonter le couloir de projection.

 

 

 

 

Tous les éléments du couloir de projection

 

 

 

 

 

Aspect du porte-objectif, sans la présence de la fenêtre de projection.

 

Voilà ce qu'on obtient sur l'écran, l'image dans sa totalité, et même davantage.

Les séparations d'image, et plus important, la perforation du film.

Si cette perforation est parfaitement fixe, le projecteur peut être lavé de tout soupçon. Sinon on peut suspecter le presseur de couloir, le presseur latéral, ou un jeu dans le système à griffes.

ooooooooooooooooooooooooooooooooooooooo

 

Manipulations :

Mis à part le chargement et le déchargement manuel qui sont des galères, le plus gros reproche est à faire au commutateur général. Il est constitué d’un bouton rotatif, très mal placé sous le compartiment de la lampe de projection. Combien de fois mes petits doigts se sont retrouvés coincés entre le compartiment et le commutateur ?

Un autre bouton mieux dégagé celui-là, mais trop peu dimensionné, c’est celui d’avance image par image. Ce bouton correspond à l’axe de l’obturateur, il est assez dur à tourner, un peu normal puisqu’il entraîne l’ensemble de la mécanique.

Autre difficulté à signaler, c’est le problème rencontré avec certaines bobines de film. En effet il arrive parfois l’impossibilité d’enfiler la bobine sur l‘axe du bras, ou bien au contraire que la bobine pas toujours très normalisée, ne tienne pas dessus et risque de dégringoler à tout instant. Ce défaut n’a "été corrigé que dans la version "Studio " de 1993.

 

Bruits :

J’ai déjà entendu des mauvaises langues dire que le Beaulieu était bruyant, c’est une pure calomnie. Bien sûr il vaut mieux éviter de faire ses commentaires au micro pour les enregistrer directement sur les pistes du film. Il est préférable de les enregistrer sur un magnétophone et de les transférer ensuite sur les pistes du film. Lorsque le projecteur tourne il ne fait pas de bruit mais une douce musique reposante. J’adore ce son qui indique que tout va bien, il est rassurant, agréable et même indispensable. Le projecteur est vivant ! on entend son petit cœur battre, ce n’est pas comme ces vidéoprojecteurs qui fonctionnent dans le silence, on a l’impression qu’ils sont morts et qu’ils n’ont pas d’âme. C’est la même chose avec les caméras film et les camescopes.

Si le Beaulieu fait du bruit, c’est tout simplement parce le film a du retrait ou que les collures passent mal, mais lorsque le film est en bon état, c’est un régal encore meilleur qu’un concerto de Rachmaninov.

Le Beaulieu 708 HPI est probablement plus bruyant puisqu’il est équipé d’une lampe de 250 Watts, et donc d’une ventilation renforcée.

 

Nettoyage :

Comme pour tous les projecteurs il convient de veiller à la propreté de l’appareil, car des petites poussières coincées dans la fenêtre de projection donnent de très grosses poussières sur l’écran. La meilleure façon de réagir lorsqu’une poussière ou un poil vient se placer à l’intérieur de la fenêtre de projection, c’est d’utiliser une petite bombe aérosol d’air comprimé, munie d’un petit tube flexible que l’on dirige vers la fenêtre de projection. Un bref appui sur le sommet de la bombe provoque un jet d’air puissant qui propulse les poussières à l’extérieur de la fenêtre. La projection peut continuer proprement sans qu’on ait eu à interrompre la séance.

Il faut nettoyer le couloir de la fenêtre de projection et la fenêtre elle-même après chaque bobine. De même après la projection lorsqu’on rembobine le film il est indispensable de mettre un velours en cavalier sur le film pour retenir toutes les poussières qui se sont déposées durant la projection du film. Regardez ensuite votre velours pour confirmer le bien fondé de cette précaution.

 

 

Si le film est particulièrement sale, on peut utiliser un peu de Netafilm sur un chiffon doux.

A chaque passage dans le projecteur, des petites particules se détachent sous l’effet de l’attaque des griffes dans les perforations ou par celui du frottement dans le couloir. Les pistes magnétiques déposent également de nombreuses particules d’oxydes. Ces particules se fixent dans le couloir de projection et risquent de rayer le film.

Ne pas oublier non plus de nettoyer les dents des débiteurs à l’aide d’une petite brosse. Un soin particulier est à recommander pour les têtes magnétiques, l’entrefer étant si fin qu’une petite poussière peut détériorer considérablement la qualité sonore de l’enregistrement ou de la lecture. Une baisse de niveau et un son manquant d’aigus ou très sourd indique bien souvent une tête sale. Le coton-tige imbibé d’alcool est le meilleur moyen pour supprimer les dépôts d’oxydes sur les têtes. Les films neufs déposent plus de particules que les films anciens.

Avant chaque projection :

S’assurer que le projecteur est propre, que le local n’est pas froid pour éviter une réaction de buée sur l’objectif au moment de la mise en route de l’appareil.

Faire tourner le projecteur pendant environ cinq minutes, de manière a ce qu’il atteigne sa température de fonctionnement. En ne prenant pas cette précaution, après avoir fait le point au démarrage, celui-ci bouge une fois que les pièces du projecteur sont dilatées.

Après ces préliminaires, on charge le film puis on projette les quelques premiers mètres pour régler le point, le cadrage, le niveau sonore et vérifier que tout se passe normalement.

On termine en recalant le film au départ.

Conclusions :

Ce beau et solide projecteur Super 8 a encore du panache, même si sa partie Mixage est dépassée par les nouvelles techniques, il n’est reste pas moins qu’il est le meilleur pour assurer une projection de qualité. C’est pourquoi il est tant recherché, et qu’il tient une cote élevée. Le Beaulieu 708 EL Capstan drive s’achète aux alentours de 1500 euros lorsqu’il est en parfait état.

Mais croyez-moi il en vaut la peine car il vous apportera le Bonheur.

 

Et pour terminer….

 

Le projecteur Beaulieu et le….

Ce n’est qu’au début des années 80 que Beaulieu proposait la prise de vues et la projection en Cinémascope.

Pour la prise de vues il s’agissait soit de remplacer l’objectif de la caméra, soit d’adjoindre un complément anamorphoseur à l’objectif d’origine. Les optiques étaient proposées sous le nom d’ISCORAMA et étaient fabriquées par ISCO, une filiale de Schneider.

Le complément optique servant à la prise de vues, pouvait être utilisé pour la projection. Il suffisait de commander le kit d’adaptation n° 56842 de la nomenclature de la Maison Brandt-Frères S.A, pour équiper le projecteur Beaulieu 708.

A noter toutefois que ce kit se fixait sur la griffe porte-accessoires, présente sur les projecteurs Beaulieu, qu’à partir des années 80.

 

 

 

Malheureusement le kit 56842 est introuvable aujourd’hui.

Il va falloir se débrouiller.

 

 

Avant toute chose, il faut se procurer un anamorphoseur compatible avec le projecteur. C’est à dire qu’il doit se positionner parfaitement devant l’objectif du Beaulieu. Certains modèles sont trop larges et buttent contre le châssis, tandis que d’autres sont trop petits et provoquent du vignettage.

Pour mes tests j’ai choisi un hypergonar pour projecteur 16 mm, mis à prix sur le site ebay, à 35 euros, que j’ai emporté brillamment pour 71 euros, et dans un état vraiment exceptionnel.

 

 

Hypergonar Henri Chrétien, Benoist Berthiot 16 mm STOP N° 5930

 

Diamètre avant : 70 mm

Diamètre arrière : 52 mm

 

 

 

Ce modèle convient bien au projecteur, il s’agit maintenant de lui fabriquer une potence.

 

Confection d’une potence de fixation :

Pour être franc, la première potence réalisée n’a pas donné les satisfactions escomptées.

 

Le projet avait bien commencé, une équerre venait parfaitement se placer sur la griffe porte-accessoires du projecteur. Malheureusement le collier de plomberie servant dans la vie courante à fixer les tuyaux d’évacuation des eaux usées, manquait de surface portante, pour maintenir parfaitement l’anamorphoseur, dans l’axe optique.

 

 

 

 

Un projet numéro 2 a été mis à l’étude, en conservant l’idée sanitaire de la fabrication.

Cette fois c’est un manchon de diamètre 50 mm, qui constituera l’élément de base de notre potence à hypergonar.

 

Voilà quel sera l’aspect de l’accessoire terminé.

Il suffira de glisser la potence dans la griffe porte-accessoires pour placer l’hypergonar, juste devant et dans l’axe de projection.

 

 

Mais pour l’instant, commençons par le début.

Prendre un manchon de diamètre 50 mm en entrée et sortie.

 

 

 

Couper ce manchon pour obtenir deux cylindres, l’un avec une butée (le rebord du manchon), l’autre sans.

 

 

 

Faire une coupe latérale du cylindre avec butée. Cette coupe permet au cylindre de s’adapter très exactement au corps de l’anamorphoseur, tout en faisant ressort.

L’autre partie du manchon servira de clips.

 

 

 

 

 

 

 

 

La piéce de gauche viendra coiffer le cylindre servant de foureau à l’hypergonar, ce qui renforcera le serrage de l’ensemble.

Il ne reste plus qu’à confectionner une petite patte qui servira à glisser dans la griffe porte-accessoires. Cette patte est à écarter légérement du cylindre, par une rondelle d’environ 1 mm.

Percer deux trous et tarauder pour placer 2 vis de 3 mm.

Voici les pièces nécessaires :

Installation de l’hypergonar sur le projecteur :

 

 

 

 

Monter le système de fixation de l’hypergonar en le glissant sur le col, jusquà la butée du manchon.

 

 

Enfin, accrocher la patte du système de fixation de l’hypergonar dans la griffe porte-accessoires du projecteur, et terminer en posant le clips afin de consolider l’ensemble.

 

 

 

 

 

 

 

 

La mise en place est terminée.

Avant de passer à la projection d’un film en Cinémascope, il est nécessaire d’effectuer quelques réglages.

 

Le projecteur est équipé de l’hypergonar, mettre sous tension et faire tourner à vide.

 

Régler l’hypergonar en le faisant tourner dans son fourreau, de manière à obtenir un écran large, parfaitement horizontal :

 

Une petite mesure qui n’est pas inutile et qui donne une idée sur l’absorption lumineuse de l’hypergonar. En mode projection normale, on obtient environ 3000 lux, en plaçant l’anamorphoseur devant l’objectif du projecteur, on mesure un peu plus de 1700 lux.

 

Passons maintenant à la qualité de la lumière projetée, celle-ci doit être la plus uniforme possible. Tenir compte tout de même de la présence d’un point chaud au centre de l’écran, inhérent au système de projection.

 

 

 

 

 

Passer maintenant à la projection d’un film, pour régler le point de l’objectif du projecteur ainsi que celui de l’hypergonar. On peut dégrossir le réglage de l’anamorphoseur en appliquant la distance qui le sépare de l’écran :

 

 

La projection peut commencer….

 

 

C’est assez inhabituel de se retrouver devant un écran Cinémascope, à partir d’un projecteur Super 8.

Il faut avouer que l’effet est agréable, mais il ne faut surtout pas dénigrer notre bon vieux format 1.33 qui nous a fait tant rêver.

Il faut respecter les films tournés en 4/3, et les visionner dans ce format. Ce n’est pas parce qu’on dispose d’un diffuseur en 16/9 qu’il faut couper le haut et le bas de l’image pour la faire entrer dans ce satané 16/9.

Halte au massacre !

 

 

Retour à la page précédente 

Retour à la page d'accueil de FISTON production

_______________________________________________________

FISTON production juin 2007

fiston.production@free.fr